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Certains professionnels s'interrogent actuellement sur le fait de savoir si le travail à l’occasion du 1^er mai est possible ou pas en charcuterie-traiteur, dans la mesure où d’autres professions rencontrent des difficultés sur ce point.

La question du travail à l’occasion du 1^er mai est tranchée par le code du travail mais peut varier selon les secteurs d’activité en fonction des dispositions de la convention collective applicable.

Concernant l’activité de charcuterie-traiteur, la CNCT considère que les entreprises qui sont dans le champ conventionnel de la charcuterie de détail ont la possibilité de faire travailler leurs salariés à l’occasion du 1^er Mai dans la mesure où la Convention Collective Nationale de la Charcuterie de Détail (IDCC n°953) prévoit depuis son origine la possibilité de faire travailler les salariés de la branche le 1^er mai, avec une majoration de 100 % des heures travaillées. Cette disposition prévue par l’article 27 de notre Convention Collective a fait l’objet d’une extension sans réserves par le Ministère du Travail à deux reprises, lors de l’entrée en vigueur de notre CCN en 1977 d’une part puis lors de sa réécriture en 2008 d’autre part.

A noter également que dans une réponse ministérielle, du 4 août 2016, la ministre du Travail de l'époque a validé la possibilité de travailler le 1er mai pour les établissements de restauration en estimant que "les établissements de restauration de toute nature (restauration sur place et à emporter, restauration rapide, etc.), du fait de la nature de leur activité, participent à la continuité de la vie sociale en concourant à la satisfaction d’un besoin essentiel du public. À ce titre, les établissements entrent dans le champ de la dérogation au chômage du 1 mai tel que défini par l’article L. 3133-6 du code du travail".  Un argument de plus, s'il en était besoin, pour conforter la possibilité d'ouvrir le 1er Mai pour les entreprises de charcuterie traiteur artisanale qui vendent des entrées, plats cuisinés et desserts à emporter.