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Les services CNCT ont eu connaissance de cas d'arnaques aux faux RIB avec parfois des sommes très importantes en jeu. La situation vise des faux RIB transmis en pièce jointe d’un mail : le « bon » RIB est intercepté au cours des échanges de mails puis remplacé par un RIB frauduleux de sorte qu’au moment de faire le virement, l’entreprise paie non pas son créancier comme elle pense le faire, mais les auteurs de l’arnaque. La situation est d’autant plus compliquée que jusqu’à présent, les juges refusent de mettre en jeu la responsabilité de la banque (la victime de l’arnaque n’a donc d’autre solution que de payer une seconde fois au bon destinataire). Face à ce risque voici quelques précautions de base à observer systématiquement :

• Avant de payer, vérifiez systématiquement que le RIB qui vous est envoyé correspond bien aux données bancaires habituelles de votre créancier ou aux autres documents en votre possession (ex : devis / facture)
• Evitez au maximum les envois de RIB par mail. Pour un virement important (ex : achat d’un véhicule) privilégiez une remise en main propre du RIB ou un envoi par courrier postal
• Utilisez un mot de passe suffisamment complexe pour votre messagerie et changez-le régulièrement.
• Vérifiez sur chacun de vos ordinateurs que l’anti-virus est opérationnel et qu’il est mis à jour régulièrement
• Demandez conseil à votre prestataire informatique pour sécuriser votre installation

Le site cybermalveillance.gouv.fr  contient de nombreux conseils. Retrouvez toutes les infos nécessaires à l’arnaque aux faux ordres de virement sur la fiche suivante : https://www.cybermalveillance.gouv.fr/tous-nos-contenus/fiches-reflexes/que-faire-en-cas-de-fraude-au-virement-ou-au-faux-rib